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Libération

Mosley se range des voitures, mais garde un double des clés

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publié le 3 juillet 2004 à 1h20

Magny-Cours envoyé spécial

Max Mosley quittera la présidence de la Fédération internationale de l'automobile en octobre prochain, un an avant la fin de son mandat. Est-ce une fausse sortie ou une vraie tactique ? L'homme est suffisamment roublard et surtout rompu aux intrigues politiques les plus alambiquées pour avoir imaginé un scénario qui le remettrait en selle dans quelques mois. Mais, à 64 ans, le fringant président a peut-être tout simplement besoin de prendre du recul avec le sport automobile. Mosley fréquente les circuits depuis plus de quarante ans. Il est le patron du sport automobile depuis son élection surprise à la tête de la FIA, en 1991, au détriment du Français Jean-Marie Balestre, qui en avait pourtant fait son vice-président.

Vendredi, à Magny-Cours, Max Mosley n'a pas vraiment donné de raisons précises pour justifier sa décision de quitter la présidence d'une fédération dont dépendent toutes les catégories du sport automobile mais aussi des centaines de clubs automobiles à travers le monde.

Fatigue. Malgré une forme éblouissante, Mosley reconnaît une grande lassitude. Il se dit fatigué d'enchaîner d'interminables réunions avec les grands constructeurs impliqués en Formule 1 et en rallyes, mais aussi avec ses anciens complices que sont les patrons d'écuries de F1. Mosley déplore ainsi que depuis deux ans plusieurs meetings n'ont pas vraiment fait avancer les choses dans le sens de la sécurité et de la réduction des coûts dans la catégorie reine du sport autom