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«Régler nos comptes»

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Le Portugal est impatient de retrouver les Grecs en finale
publié le 3 juillet 2004 à 1h20

Lisbonne envoyée spéciale

Le pays hôte du championnat d¹Europe est en finale. Ce n¹était pas arrivé depuis 1984, avec la France de Platini. Pour le Portugal et la Grèce, cette présence en finale d¹une grande compétition est inédite. Chose rare : le match d¹ouverture et la finale font la même affiche.

Le 12 juin, la sélection portugaise s¹était inclinée d¹entrée contre le futur finaliste. Deux groupes seulement (A et D) étaient représentés en demi-finales, un seul le sera en finale. «Alléluia ! On va régler nos comptes avec les Grecs», se réjouit le quotidien sportif A Bola, qui affiche en une la photo de l¹attaquant Nuno Gomes. Le match de la veille, la demi-finale entre la République tchèque et la Grèce ? Il faut attendre la 24e page pour lire le compte rendu ! O Jogo, son concurrent, est un peu plus respectueux de l¹adversaire. A laŠ 14e page, le quotidien raconte une défense bec et ongles des Grecs pendant 114 minutes, avant de marquer ce «but en argent qui vaut de l¹or». O Jogo a l¹honnêteté de publier un encadré sur les Tchèques, volés par l¹arbitrage. Pour le reste, tout se passe comme si le Portugal marchait sur l¹eau jusqu¹à dimanche, où il rencontrera l¹adversaire qui l¹a humilié lors du match d¹ouverture. Celui aussi qu¹il sent à sa portée, pour boucler la boucle.

Quand, dimanche en fin d¹après-midi, le car des joueurs portugais quittera Alcochete, le centre d¹entraînement du Sporting où la sélection a pris ses quartiers pendant l¹Euro, un cordon humain brandissant é