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Libération

Limoges CSP, amateur des paniers

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publié le 10 juillet 2004 à 1h25

Limoges, correspondance.

Le Limoges CSP, qui a gagné tous les titres possibles en basket sans en avoir toujours eu les moyens, jouera la saison prochaine en amateurs. Placé en liquidation judiciaire jeudi par le tribunal de commerce de Limoges, le club se trouvait en cessation de paiement depuis la fin du championnat de France et sa relégation en Pro B. Quelques jours avant cette décision, une véritable partie de poker menteur s'est jouée.

Le nouveau président du CSP, Didier Choquet, qui avait besoin de 300 000 euros, était en relation avec l'homme d'affaires Luc Dayan. Celui-ci a dirigé le club de foot de Lille et s'occupe aujourd'hui de celui de Saint-Etienne. Un contact établi grâce au président de la Fédération française de basket, Yvan Mainini. Mais selon Didier Rose, l'agent de joueurs condamné il y a huit jours par la cour d'appel de Limoges à 18 mois ferme dans l'affaire du Limoges CSP (Libération du 3 juillet), c'est lui qui a mis les deux hommes en relation.

C'est alors qu'entre en piste Jean-Claude Perrin, homme d'affaires qui possède des billes avec Dayan dans le club de foot de Saint-Etienne et qui s'est déjà proposé deux fois à la reprise du Limoges CSP, la dernière fois en 2001 avec Dayan. Jugée irréalisable par les dirigeants du Limoges CSP, la solution Perrin n'a pas été retenue, provoquant la mort de la société anonyme qui gérait le club. Placé en redressement judiciaire en 2000 afin de rembourser une dette colossale de plus de 3 millions d'euros, le club a ég