Les écuries Williams et McLaren jouent à domicile ce week-end à l'occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne. Ce qui ne leur garantit en rien le succès. Les équipes Renault et BAR-Honda ayant animé le début de saison derrière les Ferrari (Renault a même remporté le Grand Prix de Monaco avec Jarno Trulli), les équipes de Frank Williams et de Ron Dennis espèrent maintenant reprendre à leur compte ce rôle de poil à gratter au cours de la deuxième partie de la saison. Pour ces formations à la recherche de leur glorieux passé, il est désormais question de sauver une saison de misère. Accrocher une place sur le podium final au classement des constructeurs serait déjà une satisfaction. Pour y parvenir, Williams et McLaren emploient les grands moyens. Tant humains que techniques, sans trop savoir ce qui influera le plus sur les résultats.

Nouvelle usine. Dans les états-majors de McLaren comme de Williams, quelques têtes sont tombées en silence. Exemple : si Adrian Newey est toujours le directeur technique des flèches d'argent propulsées par les moteurs Mercedes, il se fait plus discret sur les circuits. Il faut dire que, ces derniers mois, il avait beaucoup de travail au bureau d'études et dans les ateliers pour tenter de mettre au point une succession de modèles et de machines plus rétives les unes que les autres.

Le département technique n'a pas été le seul à être réorganisé. Le grand patron Ron Dennis (Mansour Ojjeh, l'un des actionnaires de l'équipe, se contente de regarder tout ça