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Libération

Marion Jones à la traîne pour les Jeux d'Athènes

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publié le 12 juillet 2004 à 1h25

Selon les prévisions météo, le soleil va briller pendant les dix prochaines journées à Sacramento. Pourtant, au-dessus du Hornet Stadium où se poursuivent jusqu'à dimanche les sélections olympiques américaines, il règne une sorte de microclimat. «Incontestablement il y a un nuage sur notre sport», constate Georges Williams, l'entraîneur de l'équipe masculine, évoquant euphémiquement les affaires de dopage en cours. Samedi, lors de la 2e journée, en fin d'après-midi, ce fut carrément une averse noire lorsque, à l'arrivée de la finale du 100 m femmes, Marion Jones ne figurait qu'à la 5e place alors que seules les trois premièr(e)s vont aux JO. Reine de la distance depuis son premier titre de championne du monde à Athènes, en 1997, celle qu'on surnommait alors «Little Marion» ne pourra donc pas défendre le titre olympique gagné à Sydney dans la capitale grecque, au mois d'août. Dès vendredi, son entraîneur, Dan Plaff, avait des raisons de s'inquiéter au vu des quarts de finale où elle terminait deuxième, derrière la future gagnante de la finale, LaTasha Colander, 27 ans. Ancienne «hurdleuse» de 110 m haies, passée au 400 m qu'elle remportait d'ailleurs lors des Trials de 2000, cette dernière a dominé le 100 m de Sacramento en 10''97 devant Torri Edwards (11''02), championne du monde 2003 depuis la disqualification de Kelli White pour usage de Modafinil, et Lauryn Williams (11''10), 20 ans, championne du monde junior, annoncée comme la nouvelle perle du sprint féminin.

Déclin rel