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Portrait

«Le vélo est venu comme ça, mais à la pétanque je me défendais pas mal»

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Passé de La Boulangère à Cofidis, Jimmy Engoulvent flaire les bons coups.
publié le 17 juillet 2004 à 1h28

La Mongie, envoyé spécial.

Le dossard 95 n'est pas du genre à ressasser, à regretter ses choix, à réécrire l'histoire. Pourtant, Jimmy Engoulvent, qui fêtera ses 25 ans en décembre prochain, aurait de quoi faire part de son amertume. Mais il en est totalement dépourvu.

Voilà un coureur qui en 2000 intègre l'équipe amateur Vendée U, avec qui il décroche un titre de champion de Vendée de cyclo-cross. Vendée U, c'est alors l'antichambre de Bonjour, l'équipe professionnelle cornaquée par Jean-René Bernaudeau, qu'il rejoint en 2000. Quand Bonjour devient Brioches La Boulangère, Jimmy en est. A la fin de son contrat, il hésite entre rester dans le sérail et aller voir ailleurs. Il jette finalement son dévolu sur Cofidis.

Modèle. Au lieu de se retrouver aux côtés de Thomas Voeckler, l'un des héros absolus de cette première partie du Tour, Jimmy Engoulvent est aux côtés de David Moncoutié ­ vainqueur d'étape jeudi ­ son modèle de rigueur, sous le maillot Cofidis, l'équipe la plus bousculée cette saison. Au centre d'une «affaire» éponyme loin d'être terminée. Les «faits divers extra sportifs» comme dit le Sarthois, n'entament pas son amour du vélo : «On prend parfois des claques avec ce qui se passe. Je me pose des questions, mais comme je suis honnête avec moi-même, que j'ai confiance en mon entourage, ça ne remet pas en cause ma passion. C'est un peu égoïste, mais c'est le seul moyen de se préserver.»

Au début de la saison, il affichait deux ambitions : être sélectionné pour son premie