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Libération
Portrait

Les incertitudes de Franck Renier

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D'abord impressionné, le coureur de la Boulangère est passé pro sur le tard.
publié le 23 juillet 2004 à 1h32

Le Grand-Bornand, envoyé spécial.

Ses copains de Brioches la Boulangère le surnomment l'Araignée, et ça fait beaucoup rire Franck Renier. Le dossard 127 fait partie de ces coureurs repérés très tôt par Jean-René Bernaudeau et en qui le directeur sportif a une confiance indéfectible. Après avoir fréquenté l'équipe Vendée U en amateur, Franck Renier a poursuivi l'aventure avec Bernaudeau au sein de Bonjour, puis de Brioches la Boulangère. «Pour la plupart, nous nous connaissons depuis très longtemps, et c'est pour ça aussi que nous formons un groupe si uni. Qui a étonné son monde sur ce tour.» Sera-t-il de la prochaine formation, puisque la Boulangère a décidé de se retirer du sponsoring cycliste ? Vraisemblablement.

«Tenter sa chance.» Franck Renier ne se départit pas de son sourire quand on évoque les incertitudes de la saison à venir. «Ça déstabilise un peu, mais ça ne m'inquiète pas, j'ai confiance en la parole de Bernaudeau. J'ai connu ça entre Bonjour et Brioches, et ça s'est bien passé. Cofidis m'avait contacté, mais j'ai préféré attendre que Bernaudeau trouve de nouveaux partenaires.»

Un choix que Renier n'a vraiment pas à déplorer. Son quatrième Tour de France laissera de grands et indélébiles souvenirs. Pendant dix étapes, il a partagé l'aventure de Thomas Voeckler, porteur du maillot jaune et devenu son leader. «J'avais imaginé dans ma tête rouler devant le peloton avec le maillot jaune dans ma roue. Mais ce maillot jaune, c'était Beloki qui le portait.» La séparation