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Libération

Raymond Domenech dépoussière la maison bleue

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publié le 30 juillet 2004 à 1h36

L'équipe de France a été nationalisée. Hier, le nouveau sélectionneur, Raymond Domenech, a exposé le nouvel organigramme de la maison bleue : les hommes de la direction technique nationale (DTN), à laquelle appartient Domenech, sont montés à tous les étages, de l'infirmerie (le docteur Jean-Pierre Paclet et les deux kinés qui officiaient précédemment auprès des Espoirs) aux cuisines (Marc Malepart), en passant par les relations presse. L'ancien coach de Lyon voulait un staff «resserré» pour être plus «actif». Les rangs se sont en fait «resserrés» autour d'une DTN qui, argumente Domenech, a vu sortir de ses rangs «ceux qui ont gagné» : Jacquet en 1998 (Mondial), Lemerre en 2000 (Euro).

Séisme. Sur le sujet, le sélectionneur ne se cache pas : «Je suis l'ambassadeur de la DTN. Il me paraît logique d'utiliser des gens compétents qui ont l'avantage d'en être.» Puis, matois : «En plus, ça coûte moins cher.» C'est fini pour Henri Emile, l'éternel intendant des Bleus. L'entraîneur veut créer «l'étincelle qui fait la différence entre une équipe battue en quart de finale [une allusion à la défaite contre la Grèce lors de l'Euro portugais, ndlr] et une équipe qui dispute une finale». En guise d'étincelle, les changements qui touchent l'encadrement médical des joueurs tiennent plutôt du séisme. «Là, il fallait changer quelque chose, éviter la surmédicalisation. Quand ils répondent à une convocation chez les Bleus, les joueurs viennent jouer un match, pas se soigner. Or, plus il y a de mé