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Libération

Quand la fédération anglaise dévoile les coucheries du coach

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publié le 3 août 2004 à 1h39

Londres, intérim.

Mark Palios a démissionné hier de ses fonctions de directeur général de la fédération anglaise de football (FA), afin de tenter de mettre fin au scandale qui ébranle chaque jour un peu plus les fondations du foot anglais depuis deux semaines. Un scandale baptisé «Svengate», du nom de l'entraîneur de l'équipe nationale, le Suédois Sven Goran Eriksson.

Tout a commencé le 19 juillet quand le tabloïd News of the World contacte Colin Gibson, attaché de presse de la FA, afin d'obtenir un commentaire de la fédération sur les frasques sentimentales entre Eriksson et la belle Faria Alam, 38 ans, secrétaire particulière de Mark Palios, directeur général de la fédération. Le Suédois, âgé de 56 ans, avait déjà défrayé la chronique pour son histoire avec une présentatrice de télévision, Ulrika Johnson, alors qu'il vit maritalement avec la flamboyante avocate italienne Nancy Dell'Olio.

Artillerie. Au lieu d'émettre un poli «no comment» sur une affaire d'ordre strictement privé, Colin Gibson et les avocats de la fédération sortent l'artillerie lourde et démentent formellement, mais maladroitement, toute relation entre l'entraîneur national et la belle Indienne. Il n'en fallait pas plus pour que les tabloïds, alléchés par tant de pudeur effarouchée, lâchent leurs limiers. Sven, entraîneur souvent honni de l'équipe nationale, se retrouve alors en première ligne, dans les médias, mais aussi au sein de sa fédération, son employeur. Des voix s'y élèvent pour réclamer sa tête. Une