Athènes envoyé spécial
Du rab avant le coup de massue ? Ou le respect scrupuleux, presque maladif du «droit des athlètes» ? A la demande de leur avocat, Kostas Kenteris et Ekaterini Thanou ont obtenu hier un nouveau sursis de 48 heures avant de comparaître, en chair et en os, demain matin, devant la commission de discipline du CIO chargée d'enquêter sur une possible violation du code antidopage (Libération d'hier). Les deux athlètes doivent quitter aujourd'hui l'établissement où ils ont été hospitalisés jeudi soir après un accident de moto jugé par beaucoup factice, en dépit des certificats médicaux fournis par «des médecins réputés».
A en croire l'avocat suisse François Carrard, ex-directeur du CIO et présent à Athènes comme conseiller juridique de la commission de discipline, ce nouveau report devrait être le dernier. En conséquence, sur la base du rapport qui lui sera transmis dans la journée, la commission exécutive du CIO pourrait, dans la nuit de mercredi à jeudi, prendre une décision «pouvant aller», dixit Me Carrard, «jusqu'à l'exclusion des Jeux, mais nous n'en sommes pas là...».
Une chose est désormais certaine : la commission enquête sur toute la période olympique démarrant le 30 juillet et cela inclut donc l'incident survenu à Chicago le 11 août. Ce jour-là, alors que l'Agence mondiale antidopage (AMA) devait procéder à un contrôle, Kenteris a quitté la ville pour l'Allemagne, sans en informer les représentants de la délégation grecque.
D'après la presse grecque, le