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Libération

Le mur russe

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L'équipe de France de hand s'incline: la Russie, tenante du titre, rejoint les demi-finales d'un tournoi très relevé.
publié le 25 août 2004 à 1h52

Quarts de finale messieurs

Hongrie-Corée du Sud : 30-25

Croatie-Grèce : 33-27

Allemagne-Espagne : 30-30 (2 t.a.b à 0)

Russie-France : 26-24.

Pendant neuf heures et pratiquement en continu, les spectateurs garnissant le pavillon des sports de Faliro ont vu s'expliquer hier les huit meilleures équipes de la planète en quarts de finale du tournoi olympique masculin. L'équipe de France est tombée à ce stade, sans bavure (26-24), éliminée par le tenant du titre russe. Récit de la journée.

Il est 15 heures et la balle doit être trop chaude. Opposés aux Sud-Coréens, les handballeurs hongrois n'en finissent plus de perdre des ballons, de se précipiter, de s'emberlificoter dans les lignes de passes. Entre les contre-attaques et les oublis défensifs, le jeu est ouvert à tous les vents. Ça va trop vite pour Carlos Perez (33 ans) et, surtout, pour Ivo Diaz (32 ans). Sept ans que ces deux-là, nés cubains, font les grands jours de Veszprem, éternel champion de Hongrie. Deux ans que la fédération internationale les autorise à défendre les couleurs de leur pays d'adoption, contre l'avis des autorités cubaines, qui comptaient bien faire un exemple. Leur ancien compatriote Vladimir Hernandez n'est pas aux Jeux olympiques : désormais salarié du plus grand club du monde, Pampelune (Espagne), il purge encore. A force de se faire rentrer dedans par des types plus lourds de 10 à 15 kg, les Coréens plient (25-30).

Place aux Croates, opposés à la Grèce. Quand on lui parle des handballeurs des Balkans, l'an