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Libération

Vingt cas depuis le début des JO

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publié le 27 août 2004 à 1h54

Il est dit que le dopage est aussi le quotidien des Jeux. Hier, le quatre de couple ukrainien dames, médaillé de bronze en aviron, a été disqualifié en raison du dopage d'une de ses rameuses. Celle-ci, Olena Olefirenko, a été contrôlée positive à l'éthamivan, un stimulant interdit présent dans un médicament, l'Instenon, qui avait été prescrit à Olefirenko par le médecin officiel de l'équipe, le docteur Ganna Grishchenko. Cette ordonnance vaut à l'équipe de ne pas se faire exclure officiellement. L'Australie, initialement quatrième de l'épreuve, touchera le bronze.

Ce cas est le premier, et a priori le seul, concernant l'aviron, dont les épreuves se sont terminées dimanche. C'est loin d'être le cas en haltérophilie, où un dixième leveur de fonte a été sanctionné hier. Le Hongrois Zoltan Kovacs, engagé en moins de 105 kg, avait abandonné sans être classé. Ensuite, il a refusé de satisfaire à un contrôle antidopage. Ce refus lui vaut l'exclusion.

Ces deux nouveaux cas portent à 20 le nombre de violations du règlement antidopage dénoncées et sanctionnées depuis le début de la période des Jeux, le 30 juillet. La disqualification du bateau ukrainien, elle, est la quatrième concernant des médaillés.

L'affaire la plus spectaculaire reste celle dont les acteurs principaux sont les sprinteurs grecs Kostas Kenteris (champion olympique en 2000 sur 200 m) et Ekaterini Thanou (médaille d'argent en 2000 sur 100 m). Après avoir esquivé un contrôle inopiné, ils ont été hospitalisés, à la suite