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Libération

Italie-Irak rattrapé par l'actualité

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publié le 28 août 2004 à 1h55

Match pour la 3e place

Italie-Irak 1-0

Match sous haute surveillance vendredi soir entre l'Italie et l'Irak pour l'attribution de la médaille de bronze du tournoi masculin, remporté par l'Italie (1-0). Cette rencontre, qui se déroulait 24 heures après l'exécution du journaliste italien Enzo Baldoni (lire en pages 2 et 3), a failli ne pas avoir lieu. La décision de jouer a été annoncée par Giancarlo Abete, le vice-président de la fédération italienne, présent à Athènes. «Nous avons parlé avec les joueurs en coordination avec la Fifa et le CIO, a-t-il expliqué. Nous les avons priés de se comporter avec sérieux et respect.» En clair, pas d'agressivité qui pourrait faire dégénérer la rencontre et ridiculiser le message de paix olympique.

Avant ce match, Sepp Blatter, le président de la fédération internationale, et les présidents des deux fédérations avaient recommandé aux joueurs de ne faire aucune déclaration à la presse à ce sujet. Ils avaient ensuite suggéré de porter un brassard noir.

Ce que voulaient les Italiens mais pas les Irakiens. Adnan Hamad, leur entraîneur, avait lui aussi demandé aux ravisseurs de libérer l'otage. Il fit savoir que lui et ses joueurs respectaient le choix de leur adversaire, soulignant que, si ses joueurs devaient porter un brassard, vu le nombre de morts en Irak, il faudrait en porter un tous les jours.

Claudio Gentile, l'entraîneur des Azzurri et ancien joueur de la Juve, avait demandé «un geste noble» aux ravisseurs et espéré jusqu'au bout : «Ce ser