Athènes envoyés spéciaux
Tout semblait avoir bien commencé : une première médaille le premier jour pour le judo avec l'argent remporté par Frédérique Jossinet (-48 kg). Le reste de la semaine fut un véritable cauchemar, puisque, pour la première fois de l'histoire, les garçons en kimono sont rentrés bredouilles. Les trente-deux médailles récoltées depuis 1964 et les six médailles de Sydney il y a quatre ans semblent loin. Si Athènes devait être ce retour aux sources de l'olympisme, il a surtout été celui du retour sur terre. La rentrée fédérale, en pleine campagne présidentielle, pourrait se révéler agitée.
En escrime, en revanche, Philippe Omnès, le DTN, a connu le contraire. Il parle de Jeux exceptionnels : le meilleur résultat depuis Londres en 1948. Les escrimeurs rentrent avec six médailles, dont trois titres olympiques (Brice Guyart en fleuret individuel et les équipes masculines de sabre et d'épée).
Surprises. En natation, la première semaine a aussi été chargée en émotion. Cette discipline qui, au vu de la concurrence étrangère toujours plus performante, visait deux médailles minimum s'est trouvé une championne olympique, Laure Manaudou. La jeune fille de 17 ans se sera fait un nom et une réputation avec une médaille de chaque métal. Résultat auquel il faut ajouter trois autres médailles et douze places de finalistes.
Puis il y eut les surprises, surtout côté féminin : la première médaille d'or de l'histoire de la gymnastique artistique féminine, arrachée par Emilie Le P