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Libération

Schumacher à qui perd gagne

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publié le 30 août 2004 à 1h56

Spa-Francorchamps envoyé spécial

Un vrai circuit, une vraie course, un vainqueur du même tonneau et un champion à l'unisson. Le Grand Prix de Belgique, de retour au calendrier sur le somptueux circuit de Spa-Francorchamps, a rendu son verdict. Le Finlandais Kimi Raikkonen, en s'imposant, a démontré que la prestigieuse écurie McLaren-Mercedes est en train de revenir au sommet. Surtout, Michael Schumacher, avec sa clairvoyance habituelle et cette réussite qui lui colle à la combinaison, a su passer au travers de toutes les embûches d'une course mouvementée pour aller ramasser le septième titre mondial qui lui était promis.

Deux. A la sortie du premier virage, alors qu'il avait pourtant concédé deux places en quelques centaines de mètres (Coulthard et Alonso l'ont passé), l'Allemand avait déjà pris une sérieuse option sur les deux points dont il avait besoin pour être sacré. Ces deux points, il devait les prendre à son équipier Rubens Barrichello, le seul à pouvoir ­ seulement mathématiquement ­ le rejoindre au classement du championnat. Mais dès la première épingle, négociée de concert par les deux Renault de Trulli et Alonso, le Brésilien est victime de la bousculade du départ, heurté à l'arrière par un autre concurrent (Webber). Et ses chances de victoires s'envolent déjà.

Plus loin, à l'attaque du raidillon de l'Eau rouge, c'est plus grave. L'Australien Webber ­ toujours lui ­, alors qu'il a perdu son aileron avant dans le premier virage, sème le chaos au milieu du peloton. Ou