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Libération

Vingt-trois athlètes pris la main dans de «vieux» dopants

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Malgré 3000 contrôles, aucun nouveau produit n'a été détecté.
publié le 30 août 2004 à 1h56

Athènes envoyée spéciale

«Je suis très satisfait des avancées en matière de lutte antidopage. On a testé un athlète sur quatre à Athènes et on en a démasqué 24, le double de Sydney.» Ce bilan très enthousiaste brossé hier matin par Jacques Rogge, le président du Comité international olympique (CIO), est un peu (trop) optimiste. On a beaucoup parlé de dopage lors de ces Jeux où, pour la première fois, le code mondial antidopage s'appliquait aux 28 disciplines. Retour sur les nouveautés de la quinzaine.

Y a-t-il eu plus de contrôles ?

Oui. A Sydney, il y avait eu 2 052 tests après les compétitions et 404 hors compétition. A Athènes, on a atteint 3 000 contrôles en tout, dont 2 600 après les compétitions. La nouveauté est aussi qualitative, avec l'introduction de tests sanguins. Cinquante ont été réalisés postcompétition et 385, associés aux tests urinaires, en précompétition.

Les tests sont-ils plus efficaces ?

Non. Du moins pas pendant les compétitions elles-mêmes. A Sydney, 12 athlètes ont été testés positifs. Ils sont 11 à Athènes. Pour dépasser la vingtaine de cas, il faut ajouter les positifs contrôlés avant l'ouverture des Jeux. «La Fédération internationale d'haltérophilie a testé ces derniers mois 260 athlètes : un effort gigantesque», raconte Patrick Schamasch, président de la commission médicale du CIO. Elle a ainsi annoncé, le 19 août, 5 cas positifs d'un coup.

Qu'est-ce qui a changé ?

Pour la première fois, des athlètes ont été exclus pour violation des procédures de cont