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Libération

Schumacher, victoires en circuit fermé

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publié le 31 août 2004 à 1h56

Que ceux qui se lassent des succès à la chaîne de Michael Schumacher ne se réjouissent pas. L'Allemand n'a «nullement l'intention d'arrêter la compétition». Ce n'est pas le pilote Ferrari qui le dit, mais Jean Todt, son patron au sein de la Scuderia et l'un de ceux qui le connaissent le mieux. Après avoir remporté 82 succès depuis ses débuts, en 1991, et empilé sept titres mondiaux, l'aîné des Schumacher ­ qui aura 36 ans au début de la prochaine saison, la dernière qu'il «doit» par contrat à Ferrari ­ ne se fatigue pas de vaincre. Il sera donc au départ des Grands Prix en 2006, tout simplement parce qu'«il n'a rien à prouver. Mais il conduit pour le plaisir. Il fait ce travail avec passion, pour une équipe qu'il aime et il est aimé par cette équipe», ajoute Jean Todt, sans dissimuler une énorme admiration, lui qui rechigne d'habitude à dévoiler ses sentiments.

Hautain. Le triomphe de Schumacher, sacré champion du monde pour la septième fois dimanche à l'issue du Grand Prix de Belgique (le cinquième consécutif avec Ferrari), s'installant ainsi durablement au sommet du palmarès de la F1, a suscité de multiples réactions. Ici et là, on admire sa motivation, son engagement, son professionnalisme, sans toutefois s'attarder sur la personnalité parfois controversée de ce pilote mystérieux, un brin glacial et hautain quand il n'évolue pas dans le cercle restreint de ses proches.

Flavio Briatore, alors chez Benetton, fut en 1991 le plus prompt à l'arracher des griffes de l'Irlandais E