Le marché des transferts a connu une sévère accélération peu avant sa clôture, mardi à minuit. Après s'être séparé de l'attaquant égyptien Mido, parti pour l'AS Rome, et avoir résilié le contrat du gardien de but Vedran Runje, l'Olympique de Marseille s'est offert les services de Fabrice Fiorèse pour quatre ans. Le milieu offensif du Paris-SG était en froid avec son entraîneur, le Bosniaque Vahid Halilhodzic.
Malaise. Après une altercation, Fiorèse, mis à pied pour cinq jours, avait demandé à son coach d'être placé sur la liste des transferts, alors qu'il avait paradoxalement prolongé, trois mois plus tôt, son contrat jusqu'en 2008. Sans doute le résultat d'un malaise profond entre les deux hommes. Pour Christophe Bouchet, président marseillais, c'était l'occasion de renforcer le couloir droit de l'attaque phocéenne : «Il y avait une place. Nous savons que Fabrice donne tout sur un terrain. C'est un teigneux. Il a du caractère. Il est fort dans la pression.» Auteur du but parisien victorieux l'an passé au Stade vélodrome, il reste à Fiorèse la délicate obligation de gagner le coeur des supporters marseillais. L'ancien Parisien s'excuse de ce but : «Je défendais mes couleurs de l'époque... Aujourd'hui, je vais tout donner pour l'OM. Je ne vais pas rechigner dans mes efforts pour amener Marseille le plus haut possible. J'espère avoir la même intégration que Déhu et me faire accepter le plus rapidement possible ici.» Premier test le 18 septembre, au Stade vélodrome, face à Toulo