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Libération

Bleus: il y a du nouveau

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publié le 4 septembre 2004 à 2h00

L'ère post-Zidane s'ouvre samedi soir au Stade de France. L'équipe de France de Raymond Domenech débute face à Israël sa campagne de qualification pour la Coupe du monde 2006. Sans Zizou donc, ni Lizarazu, Thuram et Desailly. Mais avec Gaël Givet, Patrice Evra, Sébastien Squillaci ou Bernard Mendy (1). Des quasi-anonymes, à l'appétit aiguisé, venus pallier les retraites anticipées des idoles gavées de titres.

Griffe. Du coup, le banquet prend une saveur particulière et excite la curiosité. Ce soir, la «génération reconquête», comme dit la pub, convie en effet les spectateurs du Stade de France à un vaste bal des débutants. Dont le moindre n'est pas Raymond Domenech. L'homme intronisé sélectionneur le 12 juillet ­ tout un symbole ­ a fait valser la maison bleue en deux temps trois mouvements. Au quatuor de joueurs orchestrant leur départ de concert, s'est ajouté le renouvellement de la quasi-totalité de l'encadrement.

Le successeur de Jacques Santini a imposé sa griffe en cinquante-cinq jours : «Mon rôle est de déterminer un cadre, une organisation et un style», martèle-t-il. Sa mission est également de communiquer. Une deuxième nature pour l'ancien consultant télé. Ainsi face à la première «affaire» de son mandat (une pseudo-fronde des anciens face au règlement instauré, obligeant notamment le port des protège-tibias lors des entraînements et prohibant le portable lors des séances de kiné), Domenech n'a pas lésiné sur les explications avec assurance et sérénité : «Trouvez-moi