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Libération

Des constructeurs déroutés

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publié le 4 septembre 2004 à 2h00

Pendant la crise, la course continue. Vendredi, à l'issue de la première étape, c'est le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza) qui occupait la tête du rallye du Japon, onzième des seize épreuves du championnat du monde. A son habitude, le Français Sébastien Loeb ­ obligé de faire la trace ­ a effectué un début de course prudent pour ne pas compromettre sa place de leader au championnat. Il est tout de même parvenu à garder le contact avec l'homme de tête avant de prendre l'avantage sur le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307) en fin de journée. Les autres concurrents apparaissaient déjà hors du coup, sauf problème majeur pour le trio de tête. Mais au-delà de la course aux titres mondiaux (pilotes et constructeurs), cette épreuve nippone, qui apparaît pour la première fois au calendrier, retient surtout l'attention à cause de la grogne exprimée par les principaux constructeurs engagés dans cette compétition.

Amende. Cette course a d'abord vu le forfait annoncé de la marque Mitsubishi, qui a renoncé à faire courir ses machines devant son public, le temps de faire le point sur son budget revu à la baisse et sur l'opportunité de continuer son programme sportif en rallye. A tel point que Mitsubishi préfère payer 210 000 euros d'amende à la Fédération internationale de l'automobile (FIA) pour chaque épreuve manquée plutôt que de poursuivre la saison. Et les chances de voir la marque japonaise revenir la saison prochaine sont faibles.

Mais il y a pire. A peine arrivés au Japon