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Libération

Domenech a de quoi être «inquiet»

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par Sylvie GUYEN
publié le 10 septembre 2004 à 2h05

Fini le temps des roulettes, petits ponts et autres gestes techniques qui suscitaient l'admiration du monde du ballon rond. L'équipe de France n'a plus aucune facilité même pour battre des équipes de seconde zone, sans vouloir offenser les adeptes du «il n'y a plus de petites équipes». Contre les îles Féroé, mercredi, les mauvaises relances ont rythmé un match qui justement n'en avait pas. Seule la prise des trois points est positive. Elle permet à la France d'être à égalité au classement avec la Suisse, l'Eire et Israël dans le groupe 4 des éliminatoires du Mondial 2006.

Pour Raymond Domenech, bloqué une nuit supplémentaire à Thorshavn avec huit joueurs et la délégation en raison des mauvaises conditions météorologiques, l'heure n'est plus aux excuses. Après le match nul contre Israël, le sélectionneur tricolore avait défendu ses joueurs en invoquant leur combativité. Cette fois, il ne mâche plus ses mots contre cette équipe en mal d'inspiration. «De ce que j'ai vu sur le banc de touche, je suis vraiment inquiet. Il va falloir montrer plus de détermination dans ce genre de matchs, en faire davantage offensivement, défensivement, dans le replacement, dans l'engagement.»

Les systèmes de jeu changent mais les problèmes subsistent. La défense est fébrile et le milieu ne trouve pas des attaquants... qui n'arrivent pas ou peu à marquer. «On a eu un nombre incalculable d'occasions ratées, constate le sélectionneur. Défensivement, il n'y avait pas de risques à prendre. En fait, c'est