Menu
Libération

Les petits chevaux se démarquent au polo

Article réservé aux abonnés
Les championnats du monde se sont ouverts hier près de Chantilly.
publié le 10 septembre 2004 à 2h05

Les championnats du monde de polo se sont ouverts hier à Apremont, près de Chantilly (Oise). Huit équipes s'affrontent à cheval pour un titre tout de même moins prisé que celui attribué au stade Palermo de Buenos Aires en Argentine, la Mecque de la discipline. La France joue son premier match cet après-midi contre l'Australie. Une équipe de jeunes joueurs, presque tous professionnels. Et qui espèrent atteindre les demi-finales. Car même sans aligner leurs meilleurs joueurs, les Brésiliens ou les Chiliens pourraient truster le podium. Revue de détail d'un sport qui se rêve olympique.

Un sport incompréhensible ?

Le polo se joue à cheval. A quatre contre quatre, en six périodes de 7 minutes, des chukkas (tout le vocabulaire du jeu est argentin). Pas une minute de plus, les chevaux ne le supporteraient pas. A chaque période, le joueur change de monture. Le but du jeu est simple : mettre la balle, la bocha, entre les poteaux adverses. On la tape avec un maillet, toujours tenu par la main droite. Y compris pour les gauchers. Deux arbitres, maillot rayé noir et blanc, se partagent le terrain qui mesure 275 mètres de long sur 145 de large. Pour le profane, les fautes sifflées sont généralement incompréhensibles. Les arbitres eux-mêmes ont du mal à s'entendre. Généralement un troisième juge, assis dans les tribunes, tranche. La faute le plus souvent commise est proche du hors-jeu en football. Les arbitres sanctionnent aussi le «jeu dangereux.» Comme des mouvements qui pourraient condui