Monza, envoyé spécial.
Provocateur, Michael Schumacher s'est présenté dans le paddock de Monza, jeudi, en arborant fièrement sa nouvelle casquette frappée de sept étoiles dorées (pour autant de titres mondiaux). Un pied de nez à Bernie Ecclestone, le responsable commercial de la Formule 1, qui avait interdit au pilote Ferrari de porter, et a fortiori de commercialiser, son nouveau couvre-chef avant d'être officiellement sacré. Ce qui interviendra lors de la remise des prix de la FIA, en fin de saison. Schumacher a justifié ce petit accroc au protocole en affirmant qu'il n'avait pas directement parlé avec Ecclestone et, un sourire aux lèvres, a expliqué qu'il avait lu partout dans la presse qu'il est bien le champion de la saison 2004 et qu'aucun de ses adversaires ne peut plus le rejoindre au classement. Schumacher disputera donc les quatre derniers Grands Prix pour le plaisir d'apporter quelques succès de plus à la Scuderia, pour laquelle il court de puis 1996.
700 employés. La victoire de Schumacher au championnat, la cinquième d'affilée chez Ferrari, n'est, bien sûr, pas celle d'un seul homme mais celle d'une équipe qui emploie près de 700 personnes (invitées à assister au Grand Prix d'Italie). Une équipe mise au service du pilote allemand depuis que Jean Todt en a décidé ainsi. Le Français est arrivé chez Ferrari au début de l'été 1993, recruté par le président Luca Montezemolo sur les conseils de Bernie Ecclestone (encore lui).
Todt s'est alors mis en quête du meilleur pil