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Interview

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publié le 11 septembre 2004 à 2h06

Pendant que les «Européens» Lyon, Monaco et PSG préparent leur match de Ligue des champions la semaine prochaine, contre Manchester United, Chelsea et Liverpool, le FC Metz continue à tenir tête à tout le monde en Ligue 1. Entretien avec l'entraîneur messin Jean Fernandez.

Après cinq journées, Metz est le leader inattendu du championnat. Est-ce une surprise pour vous ?

C'est même une bonne grosse surprise. Il y a eu beaucoup de départs et d'arrivées à l'intersaison, et nous avons perdu cinq joueurs sur blessures lors de la préparation. Autant dire que nous étions inquiets. Et puis notre victoire contre Nantes lors du premier match nous a donné la confiance pour la suite. Une assurance doublée d'une réussite qui, pour le moment, est de notre côté.

Ce n'est pas la chance qui vous a permis de tenir en échec Lyon et de battre l'OM au Vélodrome...

Contre Lyon, nous faisons un bon match. Face à l'OM, nous bénéficions des maladresses des Marseillais. Mais attention, je suis convaincu de disposer d'un groupe de qualité, qui est au début d'une belle aventure sportive. Mais cette équipe, la plus jeune de l'élite avec vingt-deux ans et demi de moyenne d'âge et dont la plupart des joueurs découvrent la Ligue 1, sait qu'elle n'est pas à sa place.

Quelle est sa place ?

Dans la deuxième moitié du classement. Notre objectif est de nous maintenir. Il faut être réaliste, Metz ne peut pas être champion de France. Nous n'avons pas le niveau. Notre début de saison n'est qu'une embellie que l'on va ten