Déclic ou déculottée. C'est, en gros, les deux options qui s'offrent au Paris-Saint-Germain, qui reçoit ce soir au parc des Princes le club anglais du FC Chelsea pour la 1re journée de Ligue des champions. «J'aimerais bien un sursaut face à Chelsea, j'aimerais bien gagner», glisse Vahid Halilhodzic. L'entraîneur bosniaque du PSG attend effectivement que son équipe remporte un match cette saison. Chose qu'après cinq journées de championnat ses troupes n'ont pas réussi à faire. Quatorzième avec 3 points pris en cinq matchs (trois nuls face aux promus Istres, Caen et Saint-Etienne et deux défaites), le club de la capitale semble se payer l'une de ses fameuses rechutes. «Il n'y a pas de crise», conteste cependant le coach Vahid, qui préfère parler de «manque de confiance et de réussite». Soit, mais pour leurs retrouvailles avec la Ligue des champions (le dernier match remonte à 2000-2001), les Parisiens parlent toutefois d'impossible exploit. «Chelsea peut être le déclencheur de notre saison, mais le groupe doit être capable de se transcender», avance le milieu de terrain Jérôme Rothen, vainqueur l'année passée, avec Monaco, du club londonien en demi-finale de la compétition. Il ajoute : «Il ne faut pas jouer avec la trouille au Parc.»
Monopoly. Difficile. Car, tant sur le papier que dans les revues économiques, le rapport de force tourne largement à l'avantage de l'équipe du milliardaire russe Roman Abramovitch. Ce magnat du pétrole et de l'aluminium, première fortune d'Angleter