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Libération

Christine Arron raccroche le divan

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publié le 20 septembre 2004 à 2h13

Christine Arron aura beau dire : la pilule continue d'être amère. Eliminée en demi-finales du 100 mètres, son objectif principal à Athènes, la Guadeloupéenne a insisté sur ses nombreuses victoires avant cette date, déclarant hier, après avoir obtenu la quatrième place du 100 mètres à Monaco : «Je suis contente que la saison soit terminée.» La course a été remportée par la Jamaïquaine Veronica Campbell.

Mais, avant de partir en vacances, la sprinteuse a profité de cette finale du Grand Prix pour régler ses comptes, enfonçant le clou sur la relation avec sa psychothérapeute, Fanny Didiot-Abadi, une polémique qui a défrayé la chronique depuis son faux pas olympique.

Arron, sommée par son entraîneur, Guy Ontanon, de choisir entre lui et sa psy, n'a pas mis longtemps à se décider. Quelqu'un devait porter le chapeau. «La psy, c'est fini, a-t-elle déclaré. Je regrette cette collaboration qui n'était pas basée sur des choses saines. Quand on fait confiance à quelqu'un et qu'on se rend compte qu'on est trompé et manipulé, c'est dur à accepter.» Pour justifier son choix, Arron accable sa conseillère : «Sur cette collaboration, j'ai plus perdu que gagné. C'est une expérience malheureuse parce qu'il y a eu des gens malhonnêtes dans l'histoire. J'aurais pu prendre n'importe quelle psy qui habite à côté de chez moi. Il y a en a de plus honnêtes.»

Fanny Didiot-Abadi, qui suivait la championne depuis avril 2003, avait été mise en cause par les responsables de la Fédération française d'athlétis