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Libération

Loeb victime de la malédiction britannique

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publié le 20 septembre 2004 à 2h13

Le rallye de Grande-Bretagne, couru sur les pistes et dans les forêts du pays de Galles, commence à avoir ses habitudes. Bonnes pour le Norvégien Petter Solberg, pour la troisième fois consécutive sur la plus haute marche du podium, comme avant lui Carlsson, Makinen ou Burns. Agaçantes pour Sébastien Loeb, qui termine derrière tout comme l'an dernier.

En 2003, le RAC clôturait la saison et le jeune Alsacien avait perdu (épreuve et titre mondial) faute de pouvoir vraiment combattre, obéissant aux consignes des responsables Citroën et PSA qui voulaient avant tout assurer le titre constructeur. Cette année, Loeb ne peut s'en prendre qu'à lui-même. Hier, à la mi-journée, le pilote de la Citroën Xsara avait encore 8''6 d'avance sur Solberg après avoir pris la tête dès la deuxième spéciale pour ne plus la lâcher. Vendredi et samedi, le Français a ultradominé les spéciales du matin, sans jamais vraiment décrocher le Norvégien, qui revenait dans celles de l'après-midi.

Côté météo, le RAC n'a pas déçu : pluie, bourrasques, tempêtes, boue. Un vrai rallye «pourri», mais Loeb, désormais, se moque de la nature des surfaces. Pour sa deuxième saison complète, il fait jeu égal avec Solberg, laissant la concurrence loin derrière : le maître Sainz (Carlos) ou le double champion finlandais Marcus Grönholm, qui, pour avoir voulu se mêler à la terrible bataille que se sont livrée les deux hommes, y a laissé son véhicule. Loeb est bon mais Solberg reste redoutable et capable d'être ultrarapide. La