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Libération
Interview

«Ne pas répéter les mêmes conneries»

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publié le 21 septembre 2004 à 2h13

Le Paris Saint-Germain a enregistré sa troisième défaite de la saison, dimanche face à Monaco, et court toujours derrière un premier succès.

Peut-on désormais parler de crise ?

Quand le PSG est dix-septième et ne gagne pas, on peut effectivement parler de crise. Nous ne sommes clairement pas à notre place et très loin des ambitions affichées. Le PSG est un club malade depuis de longues années. Après la saison passée, il était convalescent, et là il se paye une rechute. Néanmoins on ne peut pas non plus continuer à le soigner à grands coups d'électrochocs.

Autrement dit, Vahid Halilhodzic n'est pas menacé ?

Je me refuse de mettre en marche la «machine à laver» qui n'a que trop fonctionné ces dernières années. On ne peut pas brasser sans arrêt. On ne peut pas continuer à travailler dans l'urgence et répéter sans cesse les mêmes conneries. Notre projet, je le redis, s'inscrit dans la durée.

Mais le mal semble profond, et le PSG n'a jamais connu un départ aussi catastrophique.

Je ne veux pas faire de la méthode Coué, mais l'équipe n'a pas montré à chaque fois le même visage. Face à Monaco par exemple, même si la défaite est logique, les joueurs ont affiché une plus grande solidarité. Ce n'est pas la même défaite que face à Chelsea. Une lueur d'espoir existe.

Mais la patience que vous réclamez est-elle envisageable ?

Nous sommes tout à fait conscients des problèmes et qu'ici, on a moins de temps qu'ailleurs. On ne va pas s'affoler pour autant et faire comme d'habitude. Plus que jamais, n