Les défaites contre Chelsea et Monaco sont à peine digérées que les Parisiens doivent jouer ce soir à Lens. La victoire est impérative pour tenter de sortir la tête de l'eau. Mais, pour les coéquipiers des ex-Lensois José Pierre-Fanfan et Charles-Edouard Coridon, la tâche semble difficile. Le PSG, actuellement 17e en championnat, n'a plus gagné contre les Sang et Or depuis janvier 2001 et reste sur sept défaites au stade Bollaert. Sans compter que l'agitation qui règne au sein du club n'est pas pour les aider.

Dernier épisode : le rachat par le président Francis Graille de 34 % du capital du club au groupe Canal +, alors que les supporters parisiens réclamaient, dimanche, sa démission. Avec ce rachat, le président du PSG ne s'est pas rapproché de la porte de sortie. Sa participation au capital lui confère une minorité de blocage effective dès la fin du mois.

Lens va cependant se méfier d'un club que tout le monde dit en déroute. «Ce n'est pas facile de prendre une équipe blessée. Il n'y a pas de raison qu'un club qui a fini presque champion la saison dernière perde ses qualités», explique Joël Muller, l'entraîneur lensois.

D'autre part, Marseille, qui a gagné samedi face à Toulouse mais sans la manière (0-1), traverse aussi une minicrise. Après le haussement de voix de l'entraîneur José Anigo suite aux défaites contre Metz et Sochaux, puis la réunion avec l'actionnaire principal Robert Louis-Dreyfus, l'OM tentera enfin de développer un beau jeu à Rennes (11e).

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