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Libération

Santoro et Mathieu, double retour en Coupe Davis

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publié le 24 septembre 2004 à 2h16

Il serait injurieux pour Fabrice Santoro et Paul-Henri Mathieu, retenus pour jouer les simples de la demi-finale de Coupe Davis opposant à partir d'aujourd'hui, dans les arènes d'Alicante, l'Espagne à la France, d'imaginer que Guy Forget a adopté la méthode de son homologue du foot, Raymond Domenech, consistant à «racler les fonds de tiroir» pour composer son équipe. Il faut tout simplement constater que le capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis en est réduit à composer entre ce qu'il n'a pas et ceux qu'il a.

Pénalisés. Ce qu'il n'a pas ? Un numéro 1: Sébastien Grosjean, fantomatique cette année en Coupe Davis (aucun match joué) n'est même pas du voyage. Il a annoncé son forfait en même temps que la fin prématurée de sa saison. «ça nous pénalise», déplore Forget. «Son absence fait de nous les favoris», convient Carlos Moya, numéro 1 espagnol. Guy Forget n'a pas non plus un Arnaud Clément ­ prototype du joueur de Coupe Davis, mais simple réserviste, pas assez en forme pour taquiner les Espagnols sur terre battue.

Ceux qui lui restent? Fabrice Santoro, Mickaël Llodra et Paul-Henri Mathieu. Ceux qu'il a choisis? Santoro et Mathieu donc. Deux revenants. Le premier était tricard en Coupe Davis depuis le printemps 2003 et une défaite douloureuse contre la Suisse au deuxième tour. Envoyé au feu contre Federer pour un match décisif alors qu'il ne se sentait pas trop d'y aller, Santoro avait explosé, au point de pouvoir laisser croire qu'il avait balancé la partie. De quoi rela