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Libération

Shanghai, vitrine marketing sur la Chine

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publié le 25 septembre 2004 à 2h17

Shanghai, envoyé spécial.

Un milliard trois cents millions de clients potentiels, c'est un marché qui ne se néglige pas, qu'il s'agisse de vendre des pneus, des cigarettes, des chaussures, une gamme de vêtements, de l'électronique, un contrat d'assurance, de l'image, du carburant, des huiles, du matériel de télécommunication, etc. Avec une audience télé estimée à plus de 300 000 millions de téléspectateurs, dont près d'un tiers en Chine, toutes les marques impliquées en Formule 1 voient ce Grand Prix comme une vitrine publicitaire unique.

A l'origine, les épreuves organisées en Asie étaient surtout prisées par les marchands de cigarettes, à la conquête de nouveaux marchés. La Chine, où la majorité des hommes fument, représente le potentiel d'exploitation commercial le plus prometteur de la planète. Après les épreuves organisées au Japon et en Malaisie, la F 1 devait absolument venir en Chine. Ces pays n'offrent en effet aucune contrainte publicitaire sur le tabac. Sauf que les choses sont en train de changer radicalement.

Arrangement. Entre le moment où il a été décidé d'organiser un Grand Prix à Shanghai, il y a un peu plus de deux ans, et l'inauguration du circuit de Jiading, dont la construction dans un faubourg de Shanghai a finalement coûté 325 millions de dollars, très au-dessus des 240 millions annoncés par les promoteurs (Libération de jeudi), le Parlement chinois s'est prononcé pour l'interdiction de la publicité pour le tabac dans certaines villes, dont Pékin, mais au