Shanghai envoyé spécial
Maintenant que la Chine est inscrite au calendrier de la Formule 1 pour au moins sept ans, la question est de savoir qui sera le premier pilote chinois à participer à cette épreuve. Et quand ? En matière de sport automobile, la Chine part de loin mais devrait, comme dans d'autres domaines, combler son retard à une vitesse fulgurante. A regarder les courses d'encadrement du Grand Prix de Chine et à en croire les magazines spécialisés et les pages sportives des quotidiens, qui rendent largement compte de l'événement, ils sont une bonne demi-douzaine à pouvoir entretenir l'espoir de devenir celui qui sera le premier représentant du pays le plus peuplé de la planète à prendre place sur une grille de départ de F1. Ce qui devrait survenir dans un avenir proche.
Impressionné. A coup sûr, ce pilote deviendra un héros national au même titre que deux autres natifs de Shanghai, Liu Xang, le champion olympique du 110 mètres haies, et Yao Ming, l'une des attractions de la NBA dans l'équipe des Houston Rockets. Le vainqueur du premier Grand Prix de Chine de l'Histoire (lire page 26), le Brésilien Rubens Barrichello, qui a pourtant grandi au milieu du chaos mécanique qu'est São Paulo, s'est dit très impressionné par la façon de conduire des Chinois, qui rivalisent, en adresse et en prise de risques, avec ses compatriotes brésiliens.
Avec la voiture individuelle qui est en train de devenir un bien de consommation courant (Libération de samedi), il suffit, selon lui, de