Lyon, de notre correspondant.
Les joueurs n'ont pas traîné dans les couloirs du stade Gerland, samedi, après le sommet du championnat entre l'OL et Monaco (0-0). Les visiteurs se sont sauvés très vite, pendant que les Lyonnais grimpaient rapidement dans leur bus, pour aller manger tous ensemble, au restaurant du club. Il fallait dîner tôt, pour se coucher de bonne heure. Car Lyon, comme Monaco, n'avait que trois jours avant de rechausser les crampons, en Ligue des champions cette fois. Ce soir en effet, les Monégasques accueillent La Corogne (lire ci-dessous), pendant que Lyon se déplace à Prague.
Accrocheuse. Dimanche, alors que l'on demandait à Sydney Govou ce qu'il pensait du Sparta de Prague, l'ailier droit lyonnais répondait en riant : «Me posez pas la question. Je les connais pas. Avec un match tous les trois jours, on a pas le temps d'approfondir.» Seul Rémy Garde, superviseur de l'OL, avait une idée plus précise de l'adversaire. «Lors du premier match de Ligue des champions, contre Fenerbaçe, ils auraient dû mener à la mi-temps, confiait-il. Les Turcs ont eu de la chance face à cette équipe, qui peut nous donner du fil à retordre.» Le Sparta compte notamment dans ses rangs un ancien de Manchester United, l'expérimenté Karel Poborsky. Dans le petit stade du Sparta, à l'ambiance «un peu confidentielle», les Lyonnais vont découvrir une équipe accrocheuse, mais dont la défense, selon Garde, manque parfois de rapidité. «Il faudra être patients, conclut le superviseur. Si on