Sous le 4-4-2, la plage. L'équipe de France qui affrontera la République d'Irlande (1) lors des éliminatoires pour la Coupe du monde 2006, samedi au Stade de France, ressemble comme une soeur à celle que les joueurs réclament de leurs voeux depuis le pataquès de septembre : de faibles Israéliens qui prennent un point à Saint-Denis (0-0), des Bleus qui sortent sans un poil de sec d'un prétendu guêpier aux Iles Féroé (2-0) et des joutes verbales par presse interposée entre Raymond Domenech et Robert Pires. Depuis, il apparaît que le sélectionneur a lâché du lest. Il y a le 4-4-2 contre l'Irlande, alors que Domenech était plutôt partisan d'un système à trois défenseurs centraux. Il y a le voyage du sélectionneur à Londres pour rencontrer ses Gunners (Pires, Vieira et Henry) et dont l'ancien Messin évoque a posteriori «la nécessité» : «C'est la première fois que j'ai eu une discussion aussi franche avec un entraîneur. Le coach a pris la mesure de ce qu'il y avait à faire. Il a voulu changer la donne. On sait que notre jeu n'est pas brillant. Il faut de la solidarité, ça commence par là.» Il y a enfin les fameuses «règles de vie» (protège-tibias à l'entraînement, portable coupé lors des réunions, petits-déjeuners en commun) décrétées par Domenech qui, si elles paraissent tomber sous le sens aux yeux du grand public, n'ont pas vraiment de prise sur les superstars du groupe France. Un debriefing d'après-match ? Les clubs affrètent des avions privés pour rapatrier leurs joueurs à 10
Balle au centre
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publié le 9 octobre 2004 à 2h30
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