Le colloque médecine et cyclisme, organisé tous les ans par la Fédération française de cyclisme (FFC) devait se tenir à Nîmes du 5 au 7 novembre. Annulé in extremis la semaine dernière par le docteur Armand Mégret, médecin fédéral national, au grand dam des organisateurs languedociens, il a été remplacé par une journée, vendredi, au Comité national et olympique français (CNOSF) à Paris, suivie par une réunion au siège de la FFC samedi. Un an de préparatifs réduits à néant pour le docteur Vincent Leclerc, médecin nîmois de l'équipe de France de BMX (sorte de VTT). «Non respect du cahier des charges», confie Jean Pitailler, le président de la FFC. Comprend qui peut. «Des histoires de gros sous», suggère un participant. Toujours est-il que si le laboratoire Pfizer était sponsor du colloque nîmois annulé, c'est le laboratoire Mérieux qui accueillait, vendredi matin, les congressistes pour le colloque parisien consacré au suivi biologique des athlètes.
Absentéisme. Le laboratoire lyonnais a commencé à travailler dès 1998 avec le docteur Alain Lacoste, médecin fédéral de l'aviron, sur les paramètres sanguins utiles dans un suivi de sportifs. En 2001, la FFC est devenue à son tour partenaire des laboratoires Mérieux qui centralisent les analyses de sang et d'urine. Elle a ainsi pu faire un colloque médical commun avec les collègues de l'aviron. Quatre autres fédérations utilisent aussi les services du laboratoire Mérieux. Les prélèvements sont effectués par 75 laboratoires répartis