Le championnat de France de basket de Pro A a débuté samedi, le soir d'un France-République d'Irlande de foot. Un comble pour un sport malade de son manque d'exposition médiatique. A la veille de la saison 2004-2005, la Ligue a pourtant édité un Livre blanc fort de 34 mesures dont une finale en un match à Bercy listant les faiblesses du basket hexagonal : stagnation du nombre de spectateurs, disparités des budgets (du simple au quadruple), grandes villes pratiquement absentes de l'élite... Cette année, TPS, qui détient les droits de la Pro A, a décidé de coupler ses diffusions avec des matchs de foot anglais pour attirer le chaland. Cinq internationaux (ou ancien international dans le cas de l'entraîneur de l'Elan béarnais Didier Gadou) passent leur sport en revue.
Niveau de jeu
Karim Souchu (Villeurbanne) : «J'ai passé mes quatre années de formation aux Etats-Unis, pour revenir l'an passé. L'engagement, la vitesse, n'ont plus rien à voir. Les budgets ne sont pas les mêmes. Toutes les équipes ont une vraie structure de jeu ; et dix d'entre elles peuvent prétendre au titre ce qui nous change des duels Pau Orthez-Limoges du début des années 90.»
Crawford Palmer (Strasbourg) : «Les coachs ont haussé le niveau.»
Le style français
Makan Dioumassi (Villeurbanne) : «Aux Etats-Unis, on prend un athlète pour le transformer en basketteur. En France, on fait l'inverse. Et si les franchises NBA font venir des joueurs européens et plus particulièrement français, c'est qu'il y a du vrai da