Michael Schumacher s'est offert un nouveau record à l'occasion du Grand Prix du Japon. Inattendu celui-là. Meilleur temps des qualifications le matin, l'Allemand s'est imposé l'après-midi. Jamais, la Formule 1 n'avait proposé un format de Grand Prix aussi ramassé. La faute au typhon «Ma-on», qui devait toucher le circuit de Suzuka et sa région au cours de la journée de samedi. Pour des raisons de sécurité, le circuit nippon avait été fermé dès le vendredi soir, laissant les pilotes et les équipes retranchés dans leur hôtel, tandis que les spectateurs étaient priés de rester chez eux en attendant le passage de la tempête. Le typhon tant redouté a bien traversé le Japon, mais il a changé de trajectoire avant d'en toucher les côtes obliquant vers Tokyo situé plus au nord-est.
Si le tracé de Suzuka a été noyé sous les trombes d'eau une partie de la journée de samedi, justifiant la décision des organisateurs de reporter les qualifications, cet avatar météorologique n'a pas causé de dégâts sur le circuit. Il a simplement imposé un programme d'enfer aux pilotes et aux mécaniciens qui ont enchaîné les préqualifications, les qualifications et les 307 kilomètres de la course en l'espace d'une matinée et d'un début d'après-midi.
Praticable. Et Michael Schumacher, qui avait été lâché par «dame la chance» lors du Grand Prix de Chine, a retrouvé avec plaisir sa compagne préférée lors de cette épreuve nippone. L'Allemand le reconnaissait après l'arrivée. «Le fait de ne pas avoir été en réuss