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Libération

Auxerre se hisse, Paris glisse.

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publié le 18 octobre 2004 à 2h37

10e journée de Ligue 1

Vendredi : Lyon-Caen : 4-0.

Samedi : Auxerre-Lens : 3-0;

Nantes- Paris SG : 1-0; Bordeaux-Istres : 2-2 ; Ajaccio-Strasbourg : 2-2 ;

Metz-Monaco : 1-1 ; Lille-Bastia : 2-1 ; Nice-Toulouse : 1-0 ;

Sochaux-Rennes : 3-0.

Dimanche : Marseille-Saint-Etienne : 1-1.

Jusque-là, on n'avait pas trop vu Auxerre, qui, samedi soir, s'est emparé de la troisième place du classement, après avoir étrillé 3-0 une équipe de Lens qui pourtant n'a pas démérité, pas plus que son malheureux gardien, Charles Itandje. Mais la grande affaire de cette 10e journée est tout autre.

C'est l'histoire d'une équipe qui n'y arrive décidément pas même quand elle fait preuve de bonne volonté: en déplacement à Nantes, le PSG a encore chuté, ou plutôt a rechuté après deux victoires et un nul encourageants. A l'issue d'une partie où ils se sont battus, notamment en seconde mi-temps, les Parisiens se sont inclinés à la 90e minute sur penalty. La faute: une poussée, discutée sinon discutable, de José Pierre-Fanfan sur Mamadou Bagayoko. Rothen a crié à «l'erreur d'arbitrage», ses coéquipiers ont plaidé le doute sérieux et à peu près tout le monde a plaint le PSG, cruellement freiné dans sa lente renaissance.

Bonne voie.

C'était en tout cas l'avis de Jérôme Rothen, le Parisien le plus actif sur le terrain (peut-être en raison de la présence de Raymond Domenech dans les tribunes) et pas avare de justifications dans les vestiaires: «C'est toujours difficile de perdre avec l'impression d'avoir fait un bon mat