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Libération

Loeb qui tombe à pic

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publié le 18 octobre 2004 à 2h37

Ajaccio envoyé spécial

Aucun pilote français depuis Didier Auriol en 1994 n'avait remporté un titre mondial en rallye. Hier, l'Alsacien Sébastien Loeb a comblé ce vide, qui plus est sur une voiture française. Le voilà champion du monde des conducteurs après s'être classé 2e du Rallye de France-Tour de Corse au volant de sa Citroën Xsara. Avec deux épreuves restant à disputer (en Espagne et en Australie), Loeb ne peut plus être rejoint par le Norvégien Petter Solberg, tenant du titre et 5e en Corse, qui affirmait avant le départ d'Ajaccio : «Je ne serais pas triste de voir Sébastien remporter le titre, il le mérite.» Premier à accueillir Loeb à l'arrivée de la dernière épreuve chronométrée, Solberg cède au Français la couronne qu'il avait obtenue avec un petit point d'avance l'année dernière. Une frustration que le Français a longtemps ruminée.

Fiabilité. Rapide et régulier, Loeb a commencé la saison sur un rythme élevé (victoires consécutives au Monte-Carlo et en Suède) pour s'installer en tête du classement et ne plus jamais rien céder, profitant d'une Xsara d'une irréprochable fiabilité. Il a ensuite laissé Petter Solberg s'essouffler au volant de sa Subaru Impreza. Malgré un beau sprint final (trois victoires d'affilée avant la Corse), le Norvégien n'est plus jamais revenu au contact. Markko Martin (Ford Focus), vainqueur à Ajaccio, et présenté comme l'un des favoris du championnat, n'a pas été assez constant dans la performance pour inquiéter le Français. Quant à Marcus Gr