La Coupe du monde de ski alpin démarre ce week-end sur le glacier autrichien de Sölden avec deux slaloms géants (lire ci-dessous). Avec cette nouvelle saison, s'ouvre un tout autre horizon pour le ski français. Alors que la Fédération française de ski (FFS) était en redressement judiciaire la saison dernière, son avenir s'annonce aujourd'hui beaucoup plus serein. Si un administrateur judiciaire occupe encore de temps en temps les bureaux fédéraux au bord du lac d'Annecy (Haute-Savoie), la fédération a un nouveau président, Alain Méthiaz, accepté par tous, et un directoire sportif chargé du haut niveau, composé de huit experts et de deux représentants des partenaires, dirigé par Maurice Tronel, pouvant gérer, avec la direction technique nationale (DTN), l'élite sportive de façon autonome. Les équipes de France vont enfin être maîtresses de leur budget et de leurs décisions. Le syndicat des moniteurs et les remontées mécaniques sont également associés au projet.
Bon rails. Si ce début d'éclaircie a eu pour conséquence directe de rassurer des chefs d'équipe trop habitués à jongler avec les cordons d'une bourse de plus en plus petite, le lourd passif financier fédéral n'est pas tout à fait apuré. Maître Robert Meynet, l'administrateur judiciaire, y travaille depuis mai 2003 et estime apercevoir le bout du tunnel. «Lorsque je suis arrivé, les créances fédérales se montaient à 11,5 millions d'euros. A force de dialoguer avec les différents créanciers, j'espère pouvoir remettre cett