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Portrait

Franck Montagny ne voit pas la fin de sa période d'essai

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Le Français, pilote essayeur chez Renault, a cru tenir sa chance quand Trulli a été évincé. Nouvelle désillusion.
publié le 25 octobre 2004 à 2h42

São Paulo envoyé spécial

Le rideau est tombé sur une saison écrasée par Michael Schumacher et Ferrari. Une saison qui a également vu la disparition totale des pilotes français sur la ligne de départ. Au grand dam de Franck Montagny, troisième pilote de l'équipe Renault, essayeur contraint d'évoluer dans l'ombre. Voilà deux ans qu'il regarde tourner les autres. Et ça commence à le «gaver» comme pourrait dire cet habitué du parler jeune. Bien sûr, il n'en dit rien, parce que son statut ne l'autorise pas à émettre une opinion négative sur sa condition. Il est surtout sollicité pour faire du développement de pneumatiques, l'évaluation et la validation de réglages, et voilà tout. Montagny suggère toutefois qu'un pilote, c'est fait pour faire des courses, et pas pour aligner, pendant des années, des centaines de tours dans l'anonymat des interminables séances d'essais sur des circuits désertés par les spectateurs.

Redoutable. Il y a quelques semaines, Montagny a cru tenir sa chance quand Jarno Trulli, l'un des titulaires de l'équipe Renault, a été brutalement remercié par Flavio Briatore après le Grand Prix d'Italie. La logique aurait voulu que l'équipe française fasse appel à lui pour disputer les trois dernières courses de la saison en Chine, au Japon et ce week-end au Brésil. Mais Briatore a préféré faire appel à un quasi-retraité sur le retour : Jacques Villeneuve. Convaincus par les quelques tours d'essais effectués à Silverstone par le Québécois, les techniciens de l'équipe fr