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A qui le Tour ?

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publié le 29 octobre 2004 à 2h47

Pour la dernière fois, Jean-Marie Leblanc a présenté hier le tracé du Tour. Avec près de 3 600 kilomètres, le cru 2005 est le plus long depuis l'an 2000. Pour la troisième fois depuis 1993, il démarre en Vendée, terre de Philippe de Villiers, président du conseil général et grand ami du directeur du Tour. Mais, au lieu de partir du Puy du Fou, comme en 1993 et 1999, il s'élancera le 2 juillet de l'île de Noirmoutier. Pas de prologue cette année, mais un contre-la-montre individuel de 19 kilomètres. Le tracé ignore superbement le quart nord-ouest du pays, mais «il y est passé cette année», s'est excusé l'organisateur. Le Tour remontera la Loire pour filer vers les Vosges, l'Alsace et l'Allemagne. Les étapes de montagne sont aussi nombreuses que l'année dernière, les Alpes s'enchaînant avant les Pyrénées. La 15e étape sera la plus difficile, avec cinq cols et une arrivée en côte à Saint-Lary. Il y aura en outre beaucoup de moyenne montagne avec les Vosges, l'Alsace, le Massif central et le Forez. Les contre-la-montre sont réduits, pour ne pas favoriser la «suprématie» de Lance Armstrong. Le sextuple vainqueur du Tour, absent hier «pour raisons familiales», ne décidera de sa participation qu'en février ou mars.

La hache de guerre est par ailleurs enterrée avec l'Union cycliste internationale (UCI), qui inaugure en 2005 une nouvelle organisation du peloton professionnel baptisée Pro Tour. Les vingt équipes sélectionnées d'office par l'UCI pour le Tour de France (dont quatre franç