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Portrait

Sarrazin, la route pour sortie de piste.

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publié le 29 octobre 2004 à 2h47

Le rallye de Catalogne (Espagne) qui démarre ce matin est l'avant-dernière épreuve du championnat du monde, qui a d'ores et déjà sacré Sébastien Loeb chez les pilotes et Citroën pour les constructeurs. L'épreuve en sera d'autant plus ouverte (lire ci-dessous). A la satisfaction du Français Stéphane Sarrazin qui aimerait bien tirer son épingle du jeu. Le Gardois, qui fêtera ses 29 ans mardi, s'est fait remarquer il y a deux semaines au rallye de France disputé en Corse, décrochant la sixième place ­ pour son deuxième rallye de championnat du monde ­ au volant d'une Subaru de la saison 2003.

Ce n'est pas à proprement parler un inconnu du sport automobile. Jusqu'au début de la saison 2004, ce garçon à la silhouette élancée et à l'accent chantant était reconnu comme un spécialiste des circuits, avec un parcours des plus classique. Un père passionné de course automobile et pilote de rallye amateur qui le trimbale sur toutes les routes de France. Puis qui pousse le minot à faire du karting en attendant l'âge du permis de conduire. Une fois majeur, Stéphane Sarrazin ne tarde pas à devenir une terreur des pelotons des formules de promotion et à accumuler les victoires. En 1998, il accède à la formule 3 000 et, surtout, il devient troisième pilote et essayeur pour l'écurie Prost Grand Prix de Formule 1.

Les portes de la F1 lui sont ouvertes. «Minardi me proposait un contrat, mais Alain (Prost, ndlr) a refusé. Il pensait surtout à ses intérêts et n'a pas voulu me lâcher.» Sarrazin le di