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Libération

Désormais, Biarritz se mêle d'Europe

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publié le 30 octobre 2004 à 2h47

A priori, la dixième Coupe d'Europe se présentait sous les auspices les plus favorables pour le Biarritz olympique (BO). Quart-de-finaliste en 2002-2003, demi-finaliste en 2003-2004, pour sa cinquième participation consécutive à une épreuve de plus en plus prisée au bord de l'Atlantique, le club basque se voyait bien fouler la pelouse de Murrayfield, le 22 mai prochain, afin d'y disputer sa première finale européenne. «C'est exactement ce que nous a dit Marcel Martin, sourit le capitaine et troisième-ligne centre Thomas Lièvremont, en soulignant la progression de nos performances dans cette compétition.» Le temps n'est plus en effet où le président du BO chipotait lorsque l'on évoquait l'Europe, déclarant à qui voulait l'entendre: «Le championnat demeure notre objectif majeur. Quant à la Coupe d'Europe, dont les retombées sont moins sensibles ici que dans une grosse agglomération comme Toulouse, par exemple, nous allons surtout nous efforcer d'y faire bonne figure.»

Deux tableaux. Le discours a donc changé. L'objectif «majeur» ayant été atteint lors de la saison 2001-2002 (après soixante-trois années de disette), Biarritz, au sortir de deux saisons en demi-teinte, se verrait bien succéder à Toulouse ­ dernier club français couronné ­, au palmarès d'un trophée qui fait de plus en plus office de sas entre le Top 16 version poule unique ­ «la qualité et l'intensité des matchs que nous disputons chaque semaine nous permettent d'aborder la Coupe d'Europe dans de meilleures disposi