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Libération

Porto-PSG : le côté des obscurs de la Ligue des champions

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publié le 2 novembre 2004 à 2h49

Il y a deux Ligues des champions. Celle disputée par le Chelsea de Roman Abramovitch ou le FC Barcelone de Joan Laporta, une pluie d'étoiles sur le terrain, les commentateurs qui s'époumonent comme s'ils assistaient à une finale de Coupe du monde. Et l'autre, celle du FC Porto et du Paris SG (groupe H), qui s'affronteront ce soir au stade du Dragon, chez le premier nommé. Le champion d'Europe en titre, battu au Parc des Princes (2-0) il y a deux semaines, a mal à la tête. Benfica le domine en championnat. Son «ministre», l'excellent milieu de terrain Da Costa, a subi un traumatisme crânien en Coupe du Portugal et doit passer son tour. Les joueurs se font insulter par leurs supporteurs à l'entraînement ou à l'aéroport.

A ce compte-là, l'entraîneur Victor Fernandez, engagé à la va-vite après l'imbroglio de début de saison ­ départ du nouveau coach Luigi Del Neri avant le premier match, officiellement pour «absences répétées», officieusement parce qu'il bousculait les habitudes des vedettes du club ­, ne va pas faire de vieux os. En comparaison, le PSG a la vie douce, ce que sa 14e place en Ligue 1 n'indique pas a priori.

Paradoxe. On a même vu, dimanche, la crête d'Iroquois de Danijel Ljuboja (systématiquement écarté par Vahid Halilhodzic cette saison) affronter les journalistes, pour la première fois depuis un mois et demi. Le Serbe a fait le bon garçon : «C'est l'entraîneur qui décide (...) Le foot est comme ça, je pense en ressortir plus fort.» Il y a un paradoxe parisien. Le