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Libération

L'Aviron bayonnais rame pour rester dans l'élite

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publié le 5 novembre 2004 à 2h53

Bayonne, qui reçoit Perpignan samedi soir, a retrouvé l'élite cette saison après en avoir passé huit en Pro D2. Le club entend s'y maintenir dans un département qui compte déjà Pau et Biarritz dans le Top 16. «Nous avions raté le premier wagon du professionnalisme, car les dirigeants d'alors pensaient, au milieu des années 90, que c'était une mode qui ne durerait pas», raconte Pierre Dospital, l'incontournable pilier du club bleu et blanc, qui a tenu la baraque sur et hors du terrain. «On saute dans le deuxième wagon, auquel on s'est rattaché par un fil.» Le chef d'orchestre de cette seconde chance, c'est Francis Salagoïty, ancien joueur du club lui aussi, devenu président de l'Aviron bayonnais il y a quatre ans. «On aurait pu se contenter du rugby "gigot-haricots", fort sympathique au demeurant. On se lance dans le rugby d'élite. Mais ce n'est pas gagné», avertit le président. Pour l'heure, le budget du club atteint 4,9 millions d'euros, le tiers de celui du Stade toulousain. «Seul Auch est derrière nous financièrement.» Un budget en position de rélégable donc, un rang que le club n'entend pas occuper sportivement.

Gigot-haricots. «Novembre sera décisif pour le maintien», martèlent les dirigeants. Car, à trop vouloir bien faire face à Biarritz, l'Aviron bayonnais a laissé beaucoup de plumes. «Personne n'avait demandé la victoire aux joueurs qui sont devenus fous au stade Aguilera», s'amuse le président. Voilà neuf ans que Bayonne n'avait pas affronté Biarritz. Et une fois de