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Libération

Ballon d'oxygène japonais à Grenoble

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publié le 6 novembre 2004 à 2h54

Grenoble envoyé spécial

Cette fois, il n'y a pas eu de déchirement dans la majorité municipale PS-Verts. Pas d'écoguérilla dans les branches comme il y a un an, lorsque la mairie a décidé de raser 200 arbres afin de pouvoir édifier le futur stade de foot, pile dans le parc Mistral que domine le «bunker» de l'hôtel de ville. Mais c'est le même sujet et il titille de longue date les «tifosi» isérois. Quid de la balle ronde dans une ville réputée, à tort, ne s'intéresser qu'à l'ovalie incarnée par son FC Grenoble Rugby, actuellement dixième du Top 16 ? Depuis peu les supporteurs savent : pour quelques années au moins, l'avenir du GF 38, actuel cinquième de la Ligue 2, après avoir été menacé de relégation en National, se décidera du côté de la Carrot Tower : Setagaya-ku à Tokyo, siège d'Index Corporation, un fournisseur de contenus pour téléphones cellulaires en détiendra désormais 50 % du capital plus une action.

«Ambition». La semaine dernière, à l'unanimité moins une poignée d'abstentions ­ dont certains des onze conseillers Verts ­, la ville a vendu ses actions dans le club à cette société japonaise qui compte Fuji ou Mitsubishi parmi ses actionnaires. Par la même occasion, le GF 38, jusqu'alors société d'économie mixte sportive locale (SAEML), se transforme en société anonyme sportive professionnelle (Sasp), conformément à la plupart des clubs comparables dans l'Hexagone. «Grenoble mérite du foot de premier plan, à l'image de ce qui existe dans d'autres disciplines comme le r