France-Australie : 27-14 (12-11)

Test-match, au Stade de France.

Points pour la France. 2 essais : Brusque (10e), Michalak (40e), 1 transformation : Elissalde (40e), 5 pénalités : Elissalde (44e, 51e, 62e, 70e, 74e).

Pour l'Australie : 1 essai Gregan (38e), 3 pénalités Giteau (8e, 28e), Flatley (58e).

La Coupe du monde 2003 s'est peut-être achevée, pour les Bleus à Sydney, en eau de boudin, mais une chose est aujourd'hui certaine, le travail qu'ils ont entrepris aux antipodes n'aura pas été vain. Après une interruption de huit mois (la tournée d'été en Amérique du Nord n'ayant constitué qu'une aimable parenthèse expérimentale), il leur a, en effet, fallu à peine cinq jours pour retrouver leurs automatismes et épingler, après les champions du monde anglais, les vice-champions australiens à leur tableau de chasse. «Cette équipe ne connaît pas le doute, note son capitaine Fabien Pelous, c'est d'ailleurs là l'une de ses caractéristiques. Elle possède un jeu bien établi dont les joueurs maîtrisent suffisamment les rouages. Ce qui lui permet, en cas de flottement, de se reposer sur une organisation efficace dans l'attente de rebondir physiquement.»

«Les clés». De fait, la performance physique du XV de France face à des Wallabies dont c'est aussi l'un des points forts, ne souffre aucune contestation. «Notre priorité consistait à tenter de les perturber au niveau de la conquête, poursuit le deuxième ligne du Stade toulousain, petit à petit, nous sommes parvenus à prendre le dessus en mêl