A une semaine d'un match revanche très attendu contre les All Blacks (occasion pour les Bleus d'effacer leur dernière défaite internationale, contre ces mêmes Blacks, le 20 novembre 2003 à Sydney, pour la troisième place de la Coupe du monde) et forte d'une victoire probante contre l'Australie, l'équipe de Bernard Laporte affronte, samedi à Marseille à 17 heures, l'Argentine, nation que l'entraîneur français n'a encore jamais battue.
Un mot sur la victoire face à l'Australie...
C'est probablement le match le plus accompli disputé par l'équipe de France depuis quatre ans. Nous avons comptabilisé trente actions ayant duré entre onze et quarante secondes, quatorze actions ayant duré entre quarante et une secondes et une minute, et dix actions de plus d'une minute. Cela démontre que les deux équipes sont parvenues à tenir le ballon et à créer des temps de jeu. Or, même s'il ne s'agit pas là d'un objectif prioritaire, quand on rebondit contre des défenses aussi performantes que celles de l'Australie et de la France, cela demande une certaine qualité en matière de conservation du ballon. D'où cette multiplication des temps de jeu, synonyme d'intensité, de rythme et, bien sûr, de grosse fatigue à la fin.
Vous avez néanmoins décidé de conserver le même quinze de départ contre l'Argentine...
Par souci de continuité, tout simplement. Le temps nous est compté pour essayer de progresser, de corriger les détails qui n'ont pas trop fonctionné, comme par exemple notre difficulté à repartir sur