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Libération

L'espoir d'un come Black

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publié le 27 novembre 2004 à 3h12

On disait de ce match, samedi contre les All Blacks, qu'il serait celui du rachat après la défaite de Sydney tant décriée (13-40), lors de la petite finale de la Coupe du monde 2004. Depuis la traumatisante contre-performance marseillaise face aux Pumas la semaine dernière, c'est maintenant devenu le match du «double» rachat. Une confrontation à haut risque pour l'équipe de France. Car ce n'est plus tant la revanche du dernier Mondial qui est en jeu désormais, que la survie d'un groupe de vingt-deux joueurs prétendument confirmés, tel que défini («sur le long terme») par l'encadrement. «Ces joueurs nous doivent une revanche», assure ainsi Jo Maso, manager déconfit, tout en ajoutant que, si ceux-ci ont déçu, le staff est fautif aussi : «Ne serait-ce que parce que nous n'avons peut-être pas effectué les changements nécessaires pendant le match.»

Quasi-identique. Moins conciliant, Bernard Laporte s'en tient à la ligne adoptée avant la tournée. «Nous tirerons un bilan détaillé après les trois matchs, insiste-t-il. Pour l'heure, nous relevons pas mal de points positifs et beaucoup d'autres négatifs.» Mis à part le forfait de Jean-Baptiste Elissalde, blessé, qui a conduit à la titularisation du Biarrot Julien Peyrelongue (plutôt rassurant lors de sa rentrée contre l'Argentine) à l'ouverture, et Frédéric Michalak glissant à la mêlée, c'est une équipe quasiment identique à celle alignée au Stade-Vélodrome qui affrontera les Blacks.

Seuls les deux Sud-Africains de Paris, Pieter De Vill